" Connor vit à Dublin dans les années 80. Afin d’échapper à l'univers violent qui l'entoure à l'école et dans sa famille, il n’a qu’un objectif. C'est d'impressionner la plus jolie fille du quartier, la mystérieuse Raphina. Il décide donc de monter un groupe et de se lancer dans la musique et propose à Raphina de jouer dans son futur clip… "
Un soir, seul dans sa chambre, Conor (la révélation Ferdia Walsh-Peelo) espère que le son de sa guitare sera plus fort que celui de ses parents qui se disputent une énième fois. Cette scène est une métaphore parfaite du film. En ces temps moroses, et je ne parle pas seulement de l’hiver qui arrive, Sing Street étouffe le bruit extérieur. C’est le « feel good movie » par excellence. Celui qui vous vaudra des regards étranges à la sortie du cinéma, parce que vous aurait un sourire béa sans raison apparente. Mais qu’importe ! Si vous paraissez « bizarre », Sing Street chante vos louanges.